PORSCHE 911 2.7 TARGA

« Plus de 40 pour cent des acheteurs de la 911 », nous dit Walter Honscheidt, délégué de la presse de Porsche, « demandent leur modèle de la série 11 comme Targa » Et il ajoute avec satisfaction « Ce pourcentage élevé est resté presque constant pendant toutes ces années. »

Et on peut vraiment parler d’années dans le cas de la Targa. Le modèle sans rien au-dessus, dont le nom se veut nous rappeler les succès sportifs de Porsche dans la Targa Florio sicilienne, a déjà été présenté en 1965 au Salon international de l’automobile de Frankfort, à l’époque encore une petite sensation.

Porsche911SC-2.jpg Bien sûr, la Targa n’était pas du tout un cabriolet classique, car elle présentait une large arche de sécurité, impossible à plier même en cas d’accident. Et Porsche a parlé – très fièrement du « premier cabriolet de sécurité au monde. »

Une telle voiture constituait alors, c’est-à-dire il y a 15 ans, quelque chose de vraiment extraordinaire. Mais le principe de construction avec arc de sécurité intégré a trouvé des imitateurs rapides. Et effronté comme la concurrence l’est, il a même imité le nom qui avait été auparavant un concept exclusif de Porsche.

Celui qui conduit la Targa ouverte entendra en principe des vibrations gênantes, qui passent ensuite inaperçues lors de l’augmentation de la vitesse. L’acte même d’ouvrir le toit est étonnamment simple, bien qu’il soit fait d’une manière très différente de ce qui est habituel dans un vrai cabriolet.

Ce qui est curieux, c’est qu’elle possède un solide toit en plastique qui peut être démonté. Il suffit de relâcher deux tendeurs, situés sous le pare-brise. Ensuite, l’avide d’air peut soulever le toit (7,5 kg.) de son ancrage arrière et le ranger dans le coffre, situé sous le capot avant.

Naturellement, il n’y a plus beaucoup de place pour les bagages, et l’équipage du Targa, qui peut être composé de deux adultes et de deux enfants, doit se contenter du minimum indispensable pour les voyages.