RENAULT 4X4 R 1063 LE MANS

Véhicules
Martigny, Suisse
CHF 69,000

Restauration intégrale.

Seulement 100 unités ont été fabriquées pour Le Mans.

Elle dispose d’une documentation espagnole et suisse.

Losange… Renault passionné, 115 ans de course. Du triomphe de Marcel, l’un des fondateurs, dans le Paris-Vienne de 1902 à la participation au premier Grand Prix de l’histoire du sport automobile. Et de là… à la conquête des « années 20 et 30 fous », de l' »Étoile Filante » dans les années 50, du Gordini et de la mythique ‘Berlinette’ Alpine, plus d’un siècle… nous contemple. Le ‘Rombo’… de course. Attachant… aussi dans les courses. Peu comme le « 4/4 » représentent autant, et si bien, l’esprit de vulgarisation du « losange ». – Attachant… aussi dans les courses. Peu comme le « 4/4 » représentent aussi, et si bien, l’esprit de vulgarisation du « losange ». – Fernand, Marcel, Louis… « Renault Frères ». En 1898, Louis, fils d’un fabricant de tissus, qui à seulement onze ans a transformé sa chambre en « atelier », a lancé sa première voiture.

Fernand (le plus âgé… l’économiste), Marcel (le médium, vendeur, pilote… ‘publicité’), Louis (le petit, le ‘mécanicien’… le fabricant).

C’est ainsi que l’histoire a commencé à être écrite. À Billancourt, à un ‘coup de pierre, à coup de manivelle’ de Paris ; entourée, au début du XXe siècle, d’ustensiles et de ‘ferrailles’, la maison familiale pour, une poignée d’années plus tard, en 1920, après la Grande Guerre, traverser le pont sur la Seine et s’installer sur l’Île Séguin ; la ‘Régie’… la ‘Régie Nationale des Usines Renault’ était ‘présage, même si pour cela ils devaient passer – encore – ‘une autre’ poignée d’années… jusqu’en 1945. Entre 1938 et 1939, alors que la Seconde Guerre mondiale était déjà « en train de se faire », 45 400 voitures et 15 600 véhicules industriels ont quitté l’usine de l’île Séguin.

Le destin a également déjoué certains plans. Le deuxième conflit de guerre du siècle va toucher à la fois la trajectoire de Renault et celle des autres constructeurs de l’époque. La mort de Louis, en octobre 1944, un an avant la libération de Paris (une mort, encore aujourd’hui, en proie à des inconnues) laissera l’entreprise décapitée. Des années auparavant, à l’âge de 31 ans, Marcel avait perdu la vie dans le Paris-Madrid de 1903 ; même Fernand avait déjà pris sa retraite en 1908.

La disparition des trois fondateurs, associée à la débâcle de la guerre, va porter Pierre Lefaucheux à la présidence du ‘losange’ et, plus tard (16 janvier 1944) sous le gouvernement provisoire de Charles Degaulle, à la nationalisation : ‘Régie Nationale del Usines Renault’, avec Robert Lacaste (ministre de l’Industrie), Pierre Mendès-France (Économie), Alexandre Parodi (Travail) et René Pleven (Hacienda) au conseil d’administration.

À partir de là, dans les premiers mois de 1945… la reprise : jusqu’à 60 véhicules par jour ont été produits Billancourt, tout un record pour l’époque si l’on pense aux difficultés d’approvisionnement.

Et dans ce ‘climat’ arrive, pour la vulgarisation et dans un scénario de discussions internes amères, le premier grand produit du ‘losange’ : le 4CV (« 4/4»… en espagnol), 300 unités par jour dans des installations qui jusque-là n’avaient produit « que » 250. Une idée, celle du « 4/4 », conçue même avant la guerre, par rien de moins que… Ferdinand Porsche et dont la production s’est étendue d’août 1947 à juillet 1961, y compris le « pucelano » de FASA, qui partageait le catalogue avec la « maison mère » de Billancourt, l’usine japonaise de Hino et l’usine australienne de Sydney.

Successeur du Juvaquatre et prédécesseur des ‘mythologiques’ Dauphine et Gordini, le «4/4» est —’avec la venia’— l’un des produits les plus authentiques du ‘losange’, celui qui —permettez-moi… encore une fois— représente plus et mieux l’esprit de récupération —’Ave Fénix’ ?… aussi— d’une marque plus que centenaire ; aussi dans les courses, comme ‘ce’ R8 Gordini ou le ‘épopépine… aussi le «4/4» était dans le combat, il n’a même pas résisté —avec plus ou moins de fortune— La Sarthe, les 24 Heures l’ont compté sur la ligne de départ —pas tant à l’arrivée-, mais dans de nombreux rallyes de la époque – les années 50-, et comme dans une ‘naissance’ aussi romanesque que la clandestinité du prototype apparu en 1946, comme cette première série (août 47) peinte en ‘sable jaune’ grâce au « don’ (ou ainsi de suite…) d’un lot de peinture de l’Afrika Korps de Rommel… faute de nuances plus ‘suggestives’ ; avec, oui, les jantes rouges. Un an plus tard, les acheteurs pouvaient « cherir d’autres » couleurs : le noir… ils ne se plaindront pas !

Moteur à quatre cylindres arrière (accroché derrière l’essieu… bien sûr !), propulsion arrière (pour acquis !) Et 760 centimètres cubes qui ont fourni 21 CV… pour courir !

Comme ils ont également couru, et pas peu (il s’agit ici de courses), la spectaculaire Renault 40CV Type MM de records (1926), monoplace coupé aérodynamique avec roues ‘en plein air’ et moteur de 9.0 litres, qui a réussi à rouler 24 heures à 173 Km/h. en moyenne… alors !

Comme le Nervasport, esthétique d’inspiration aéronautique et moteur 8 cylindres en ligne, qui a imposé sa loi au Rallye de Monte-Carlo et au Liège-Romeje de 1935, avant de terminer deuxième, juste derrière Bugatti, au Rallye du Maroc et d’avoir « cassé les barrières » (1934, version spéciale) à Montlhéry : 8 000 kilomètres en 48 heures, dépassant les 160 par heure en moyenne et les 200 de pointe, aussi… alors !

Comme le bleu « Étoile Filante » des années 50, châssis tubulaire et deux « timons » stabilisateurs semblables à ceux d’un avion qui, après deux ans dans la soufflerie, « marchaillait » sur les lacs salés de Bonneville (USA, septembre 1956) propulsé par une turbine (270 CV à 28 000 tours), une transmission « Transfluide » et alimenté par du kérosène (un autre clin d’œil aéronautique) avec lequel Jean Hébert — le premier des Jean… Claude, Pierre, Luc) un nouveau record de vitesse : 308,85 Km/h. marque encore en vigueur… au XXIe siècle.

Comme le Dauphine (germe de l’Alpine ?… sans doute), monopolisateur des quatre premières places de la Mille Miglia et vainqueur du Tour de Corse en 1956 ; répétition générale pour dominer, quelques années plus tard, le Rallye de Monte-Carlo ; ou les débuts d’Amédée… Gordini —évusé-, créateur de la magie éponyme avec le développement, à la fin des années 50, d’une version ‘radicale’ du Dauphine qui, ensuite, se poursuivrait avec les R8, R12 et R17 non moins légendaires… Gordini. La folie ! Une « folie » qui, en 1971, automoriserait les monoplaces du premier championnat de France de Formule Renault : Jacques Laffite, Jean Ragnotti, Alain Prosa, Sebastian Vetttel, Kimi Räikkönen, Lewis Hamilton… ça vous semble familier ? ; car ‘ils’, aussi ‘ils’, ont veillé leurs premières armes au volant de ces monoplaces.

Plus tard, alors que les installations parisiennes de Gordini étaient déjà petites et que Viry-Châtillon prenait le relais… victoire au Mans et débuts en F1, avec ‘ces’ ces’ moteurs V6 Turbo qui ont ouvert la voie à toute une époque dans la plus haute spécialité du sport automobile.

Et le R5 Turbo, ce ‘Culón’ qui n’avait pas de rivaux entre le milieu des années 70 et le milieu des années 80. Et, en regardant les années 90, le retour à la F1, lorsque le binôme Williams-Renault était l’équipe à battre jusqu’à -presque-fin de la décennie… et « retour à l’arrière » (du V10 au V8) au début du XXIe siècle, la F1 toujours dans le collimateur… avec Fernando Alonso, et le « lospe » à dos, couronné champion du monde des pilotes et des constructeurs pour la marque.

Fournisseur de moteurs (Red Bull Racing 2007) et avec « Renault Sport Technologies » parmi les grands de la F1, dont le groupe motopropulseur (celuin du « losange »), a continué à donner des ancres dans le moteur turbo « combiné » et le moteur électrique, que les temps commandent… et aussi les nouvelles technologies.

Kilométrage: 6503
Année: 1955
Marques: Renault
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Av. du Grand-Saint-Bernard 10 - 1920 Martigny
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