SIMCA RALLYE III

Restauration intégrale

Compétition.

Curiosités sur le Sinca 1000.

Henri Théodore Pigozzi. Exactement, ce n’est pas un nom français, mais italien. Il n’est pas étonnant que derrière une marque automobile se trouve un Italien, ce sont par nature des entrepreneurs invétérés. Dans ce cas, l’homme en question était d’origine modeste et se consacrait à l’importation de véhicules Fiat en France, il a vu la possibilité de fabriquer directement en France des voitures de cette marque et avec l’idée de fabriquer des véhicules pour « tout le monde » il a commencé à fabriquer des voitures haut de gamme entre les années trente et cinquante. De son usine à Nanterre sont sortis le petit Topolino, le Simca 5 le 6 le 8 et le Simca 9 Aronde entre autres.

En 1958, alors que la Dauphine de Renault, qui a remplacé la 4CV, était en train de faire fureur, les ingénieurs de Simca ont commencé à travailler sur le remplacement de l’Aronde. Alors que la concurrence (Renault) concevait la R8, Simca a commencé l’étude d’une voiture similaire bien qu’elle n’ait pas de logique pour la vitesse et la consommation, les voitures carrées étaient à la mode et cette voie s’est poursuivie, de 1958 à 1960, différents prototypes ont été fabriqués et des études ont été menées sur ce qui allait être la première Simca avec moteur arrière. En ce qui concerne le design, celui-ci a été confié à des créateurs de leur pays, de sorte que c’est le turinois Mario Revelli de Beaumont qui a conçu l’esthétique du Simca 1000.

La Renault Dauphine est née pour lutter contre le Nº 1 en ventes en France à l’époque.

La nouvelle voiture était prête le 1er septembre 1961 et Téodore Pigozzi l’a présentée au public avant de l’exposer au Salon de Paris quelques semaines plus tard, de cette manière, il a avancé la présentation de la R8, trois autres volumes qui ne sont sortis que l’année suivante.